vendredi 15 mai 2009

Ce que je crois je le dis.
La tenue de la 44ième assemblée de la BAD à Dakar a été intéressante et significative.
Intéressante parce que la crise financière internationale a été au ceour de cette rencontre.
Cette crise contrairement à l'avis de certains spécialistes africains n'épargne guère l'Afrique. Je dois mème dire que l'afrique est profondément touchée par cette tourmente financière internationale. donc je trouve salutaire que les africains organisés se réunissent pour réfléchir de cette équation qui a endormie paisiblement nos chefs d'Etats. L'Afrique doit bouger. A cela il faut un sursaut citoyen responsable pour faire avancer les choses. Nous ne devons pas laisser l'Afrique aux délinquants en costume qui pourrissent notre continent . La BAD a fait des efforts consirables en intervenant dans tous les secteurs de développement pour aider nos pays .
L'Afrique ne se développer que si nous nous impliquons tous . A cela la BAD constitue un exemple à suivre.
Cette rencontre est significative car elle montre également que l'Afrque ne reste pas les bras croisés face aux crises qui secouent l'humanité.

Marché au poisson de Soumbédioune

Entre espoir et désespoir au marché de Soumbédioune.

Assis sur sa pirogue, l'air abattu, visage pâle, Moustapha Guèye,pêcheur, contemple attentivement la mer. c'est le printemps ou ''thioror '' en wolof. Une saison peu propice à la pêche. pour des raisons de sécurité, certains pêcheurs préfèrent rester à la maison ou passer toute la journée au bord de la mer au lieu d'affronter les vagues qui dominent la mer en cette saison. assis par-ci, par-là, les pêcheurs du marché au poisson de Soumbédioune discutent du football mais surtout de la lutte traditionnelle. Des activités trés suivies dans ce milieu. il est quinze heures, l'ambiance reste monotone sur ce lieu trés fréquenté des dakarois. Des marchands ambulants sillonnent les petites allées sans issues de ce marché en quête de clients. les rares piroques qui accostent sont envahies par des femmes, des enfants, et des marchands. A leur bord, des carpes rouges, des''bénics'', des moules qui sont aussitôt achetés. Au milieu de ce marché, un canal à ciel ouvert sert d'écoulement de l'eau usée. une odeur nauséabonde mêlée d'une brise aquatique rend l'atmosphère peu accueillante. A côté de cet endroit, une femme grille des poissons fraîchement rapportés par des pêcheurs. Le manque d'activité de cette saison ne laisse personne indifférent. Pour Moustapha Guèye, pêcheur:"le vent nous empèche de pratiquer notre activité. Pour des raisons de sécurité nous préférons fréquenter moins la mer". un sentiment que partage son voisin resté couché sur sa piroque: "nous sommes des pères de famille et nous n'allons pas risquer notre vie malgré les difficultés que nous traversons". vers dix sept heures, une dizaine de pirogues accostent et c'est la ruée simultanée. Dans cette mêlée ou l'on ne sait qui est qui et qui fait qoi , certains visiteurs comme ce fut notre cas, sont interpellés par des vendeurs. Les prix varient selon la qualité de la prise. Mais reconnait Fatou Dione venue acheter des poissons" les prix sont trés élevés. Pour avoir du bon poisson il faut débourser une grande somme d'argent". une situation que tente d'expliquer Sidy Diop vendeur de poissons " le marché de Soumbédioune fonctionne comme tous les marchés du monde. La loi de l'offre et de la demande reste effective ici. s'il y a moins de poissons les prix montent". une telle situation sera bientôt oubliée avec l'été qui profile à l'orizon.